LA CROYANCE INCROYABLE !« Je veux que l’athéisme soit la vérité ! Je ne veux pas qu’il y ait un Dieu ! » (L’athéisme et Dieu, 2ème partie)

Dans l’article précédent, nous avons cité trois raisons principales pour lesquelles une personne rejettera la vérité : les objections d’ordre rationnel ou émotionnel, et le refus délibéré.

Pourquoi un refus délibéré ? Parce que la croyance en Dieu a des conséquences. Les pharisiens et les chefs des prêtres le savaient. Après que Jésus eut ressuscité Lazare, ils complotèrent pour tuer Jésus, en disant : « Qu’allons-nous faire ? Cet homme accomplit trop de signes miraculeux ;  si nous Le laissons faire de la sorte, tout le monde va croire en Lui. Alors les Romains viendront et détruiront notre temple et notre nation. »  (Jean 11:47-48)

Remarquez ce qui motivait leur incrédulité. Ce n'était pas les faits, ils ne niaient pas l’existence de signes miraculeux, au contraire. Mais ils ne voulaient pas perdre leur statut, et encore moins leur temple et leur nation. Ils ne pouvaient supporter l'idée de vivre dans un monde comme ça. C'est pourquoi leurs cœurs mauvais refusaient l’évidence.

Beaucoup de gens réagissent de la même façon aujourd'hui. Dans un moment de réflexion honnête, le philosophe Thomas Nagel déclara : "Je veux que l'athéisme soit vrai et cela me met mal à l'aise que certaines des personnes parmi les plus intelligentes et les mieux informées que je connaisse croient en Dieu. Ce n'est pas seulement que je ne crois pas en Dieu et, naturellement, j'espère que j'ai raison de ne pas y croire. C'est que j'espère qu'il n'y a pas de Dieu ! Je ne veux pas qu'il y ait un Dieu ; je ne veux pas que l'univers soit comme ça."

Ce type d’incroyance est toujours présent aujourd'hui. Lors d'une discussion informelle entre le philosophe athée Peter Boghossian et le biologiste évolutionniste Richard Dawkins, Boghossian demanda à Dawkins ce qu'il lui faudrait pour croire en Dieu.

On pourrait penser que Dawkins répondrait sans hésitation : "Des preuves !" Après tout, les scientifiques sont censés s’intéresser aux preuves. Mais ce n'est pas ce qu'il dit. Il déclara :

"Eh bien, il fut un temps où j’aurais dit que c’était très simple. Il suffirait qu’une grande voix forte et profonde me dise: ‘Je suis Dieu et J'ai créé l’univers.’ Mais je suis persuadé que même si j’entendais cette voix puissante, l'explication la plus probable est que ce serait une hallucination, un tour de magie ou quelque chose comme ça... Une explication surnaturelle pour quoi que ce soit est incohérente."

Boghossian enchaîna avec la question suivante : "Alors, qu'est-ce qui vous persuaderait ?" Dawkins répondit : "Eh bien, je commence à penser que rien, absolument rien,  ne me convaincrait."

Vous saisissez ? Aucune preuve ne convaincrait Dawkins du surnaturel. Aucune ! Il exclut le surnaturel avant même d'avoir examiné les preuves. Ses présuppositions - sa vision naturaliste du monde - excluent l’existence d’un être surnaturel. En fait, même si Dawkins entendait Dieu lui parler d'une voix retentissante, il ne se tournerait pas vers Lui ! Il irait consulter un psychiatre !

C'est un bon exemple de la façon dont un refus délibéré peut empêcher quelqu'un de reconnaître un miracle, même s'il s'est produit dans sa propre vie !

Là encore, la croyance en Dieu n'est pas seulement une question de preuve, c'est aussi une question de cœur. Les preuves existent, mais certains sceptiques ont élevé des murs. Ils ne veulent pas entendre et ne laisseront pas ces preuves leur parler. Mais Dieu ne force personne à L’aimer. S’Il forçait les gens à L’aimer, tout le monde croirait en Lui. Mais Il nous a donné le choix et nous permet de L’aimer ou de Le rejeter. Certaines personnes ne veulent pas de Dieu, tout simplement.

Il est vrai que Dieu aurait pu écrire "YAHWEH" dans les étoiles ou estampiller "Made by Dieu » sur chaque atome de l'univers. Mais cela ne garantirait pas que les gens croient en Lui. Certains cœurs ne veulent tout simplement pas croire.  Le problème, ce n’est pas le manque de preuves. Le problème c’est NOUS, les êtres humains.